Déroulement d'un calcul
Les matrices élémentaires sont assemblées dans le repére global, ce qui donne une matrice symétrique
Kgg de dimension 6 fois le nombre de noeuds. Les ddl liés par les cartes MPC ou RBEi sont ensuite
éliminés, ce qui permet une partition de Kgg en deux matrices Knn (qui regroupe les ddl indépendants) et Kmm (ddl dépendants). Le
n-set est ensuite partitionné à son tour en f-set, qui regroupe les noeuds libres, et en s-set, qui
regroupe les noeuds bloqués, que ce soit par l'intermédiaire de cartes SPC, SPC1, du paramètre
AUTOSPC, ou encore du champ PS des cartes GRID.
Pour chaque noeud les rigidités principales Ki (valeurs propres) des deux "sous-matrices" 3x3
correspondant aux translations et aux rotations sont calculées. Si un des ratios Ki / |Kmax| (où Ki est le
terme diagonal correspondant au i-ème ddl, et Kmax la plus grande rigidité principale) est inférieur au
paramètre EPZERO (dont la valeur par défaut est 1E-8), la direction i est identifiée comme étant singulière
et le ddl correspondant est bloqué par Nastran et transféré dans le s-set. En l'absence de super-éléments
(a-set + o-set), la résolution du système linéaire est effectuée sur la matrice issue du f-set.