Depuis quelques jours il y a un nouveau radar automatique sur mon trajet du matin. Le quatrième, en 25 kms. Vont finir par me plomber ma moyenne, si ça continue à se multiplier au même rythme.
Ce qui m'ennuie surtout c'est qu'il a été implanté (A6a, sens Paris-Province, juste avant la sortie pour Orly) à un endroit où la brigade de gendarmerie motocycliste s'installait (sur les zebras de cette même sortie) de temps à autre. J'aimais bien cette incertitude, de bon matin (seront-ils là aujourd'hui ?), me faire in casquo la remarque que je ne les voyais pas souvent par temps de pluie ou de grand froid (i.e moins de 6 degrés ...). J'aimais jouer au chat et à la souris avec eux, profiter de certains bus pour me planquer derrière tout en passant plus vite que la signalisation m'y autorise. Je ne sais si c'était toujours les mêmes mais ils me plaisaient, mes deux petits bleus.
Toute cette réjouissante comédie est helas terminée, désormais. Et je crois que j'ai trouvé ce qui me gêne, dans ces boites à images automatiques : le côté systématique et déshumanisé de ce gros oeil orwellien.