J'aimerais bien savoir en vertu de quel principe les cds devraient être vendus à prix unique. Quand j'entends Donnedieu de Vabres dire qu'il veut pousser les maisons de disques à réduire le prix des cds, j'opine du chef. Mais pourquoi diable un prix unique ? Laissons les artistes et leurs représentants adopter les politiques tarifaires qu'ils veulent ... Les prix excessifs seront (et sont déjà, je pense) sanctionnés par le public. Les albums à 25 euros sont sûrement davantage piratés que ceux à 15, conduisant à une sorte d'homéostasie du chiffre d'affaires.
Et ca me ferait mal au c*l de voir les albums d'Etienne Daho (je n'y peux rien, c'est épidermique, j'ai horreur de Daho) au même prix que ceux de Zenzile, au nom d'un fumeux prétexte égalitariste.
Licence globale, droit d'auteur et déhavédéhessi.
mardi 10 janvier 2006. Lien permanent Politico
Encore un article du Monde faisant suite au débat sur la loi DAVDSI. L'un des deux auteurs étant président du conseil d'administration de la SACEM, on se doute que le contenu n'est pas favorable aux amendements qui ont récemment été votés, et en particulier à la notion de licence globale :
Aucune analyse crédible et aucun sondage ne pourront permettre de calculer une juste rémunération pour les créateurs. Et les seuls sondages sur lesquels on pourra s'appuyer reposant sur la radio, la télévision et les ventes de disques, il en résultera inévitablement que les artistes les plus médiatisés seront avantagés. Sous prétexte de contrer les majors, on va les favoriser et réduire par voie de conséquence la diversité des choix. Combien de Brel, de Messiaen ou de Bénabar va-t-on condamner au silence ?
L'argument me laisse perplexe mais peu importe. C'est dans les commentaires qu'on y lit des choses surprenantes :
Pourquoi pas de prix unique du cd en france?