La distribution Linux que j'utilise pour motoriser le vieux tromblon qui me sert de PC ayant récemment évolué avec la sortie de la version 6.06, également appelée Dapper Drake (Canard Pimpant ; ne me demandez pas pourquoi), j'ai patienté quelques jours (il faut toujours patienter quelques temps après la sortie de la nouvelle version d'un produit, d'un logiciel, d'une voiture, les fabricants ayant une fâcheuse tendance à prendre leurs clients pour des beta-testeurs), puis suivi les consignes du wiki d'ubuntu-fr.org pour procéder à la migration.
Rien de très compliqué, a priori. Mais comme le dit l'acteur absolument inconnu Chuck Reid, si "en théorie, il n'y a pas de différences entre la théorie et la pratique, dans la pratique, il y en a" (ref).
Donc mon PC a planté à la fin du téléchargement des 1100 (et des brouettes) fichiers nécessaires à l'upgrade, avant toute la phase de mise en place des paquets. Au reboot il s'est donc retrouvé con comme un canard à qui on laisse un clavier qwerty pour se démerder, bref, pas pimpant du tout le coin-coin. Et bibi pas beaucoup plus, il faut bien le dire.
Le gestionnaire de boot, dans la fenêtre qu'il propose au démarrage, laisse le choix entre les différentes versions du noyau Linux, que ce soit en version standard ou en version "recovery mode". Je les ai donc successivement essayés avant d'en trouver un qui voulusse à peu près démarrer, en mode console. Et là, heureusement, j'avais noté sur un petit bout de papier quelques commandes éventuellement susceptibles de résoudre des problèmes (ou d'en créer d'autres, j'imagine) en cas de panique du noyau ET de l'utilisateur. La commande miracle, en l'occurrence, c'est dpkg --configure -a (ref). L'ai lancée, ça a fait des trucs, un peu, pis ça a replanté, pis j'ai éteint mon PC pour le laisser refroidir, pis j'ai recommencé. Pis ça a marché.
Là non plus, ne me demandez pas pourquoi. En tout cas pour l'instant ça roule, et la 6.06 a l'air plus rapide que la précédente. Commentaires live à viendre.