C'est un fait : le changement de boulot (et du rythme de travail qui va avec), et l'absence de connexion au net depuis le bureau, ça change la fréquence d'écriture. Un peu de Vrac Absolu (tm), donc :

  • ce n'est pas parce que c'est un pote, non, mais juste parce ses photos de son trek au Nepal sont joulies qu'il faut aller les voir.

"En reconstituant 16 000 ans de moussons d’Asie et d’Australie, des chercheurs allemands, américains et chinois ont découvert trois épisodes climatiques particuliers, qui auraient provoqué une grande sécheresse au nord de l’équateur. Le dernier se serait déroulé entre 700 et 900 après Jésus-Christ et les auteurs suggèrent que cette sécheresse a contribué à la chute de deux civilisations, la dynastie chinoise Tang et les Mayas, qui, dans les deux cas, s’est produite à la fin de cette période."

"La culture et le pouvoir maya auraient progressivement régressé face à l’influence des Toltèques, descendants des Nahuas, un peuple du plateau central du Mexique et qui a construit Teotihuacan (voir L’Histoire, numéro spécial Comment meurent les civilisations, daté de janvier 2007). Du côté des Tang, cette dynastie a subi en 751 une grave défaite militaire faces aux armées arabes et a sans doute eu du mal à s’en remettre. Peut-être faut-il éviter de chercher une explication unique…"

"On peut débattre sans fin des limites des catégories moyennes en France. Une partie du problème semble avoir été réglée avec la création de l’expression « classe moyenne supérieure ». Un célibataire qui touche 2 500 euros de salaire net par mois reste « un représentant de la classe moyenne, certes, mais plutôt supérieure », note Le Nouvel Observateur (7). Louis Chauvel, de son côté, met la barre supérieure à 3 400 euros de salaire net, soit juste au niveau des 3 % les plus favorisés de la population. Mais, à trop étendre vers le haut les classes moyennes, on finit par justifier la réticence d’une large partie des catégories aisées à se soumettre à l’impôt : si elles restent moyennes, pourquoi en effet leur faudrait-il payer davantage d’impôts et de cotisations que la moyenne ?"

"Le niveau de la pauvreté, maintenant. En France, il n’existe pas de réponse « objective » à cette question, mais plusieurs définitions. La plus connue considère que le seuil de pauvreté équivaut à la moitié du niveau de vie médian (par unité de consommation). Comme ce niveau est de 1 314 euros mensuels (en 2004, dernière année connue), le seuil de pauvreté est à 657 euros. A ce niveau, 3,6 millions de personnes (6,2 % de la population) peuvent être considérées comme pauvres. Mais si l’on considère que le seuil de pauvreté équivaut à 60 % du revenu médian – c’est généralement le cas dans les études européennes –, ce seuil passe à 788 euros par mois. 6,9 millions de personnes sont alors parmi les pauvres (11,7 % de la population). Du simple au double, pour une différence de niveaux de vie de 130 euros."

  • Pour finir, encore un article que j'aurais rêvé d'écrire, sur la stratégie à adopter vis-à-vis de la lunette des toilettes lorsque l'on vit en couple. L'auteur fait l'hypothèse que la femme peut utiliser en permanence la lunette en position basse, alors que l'homme doit alternativement l'utiliser en position haute ou basse selon l'opération qu'il a à y réaliser. Un homme vivant seul minimise le nombre de manipulations de la lunette en la laissant telle quelle après utilisation. Lorsqu'il vit en couple, cette stratégie présente un coût pour sa compagne. Mais le fait de rabaisser la lunette à chaque fois présente un coût total pour le couple supérieur à celui d'une stratégie mixte. Trois démarches sont envisageables : soit il faut chercher à minimiser le coût total pour le couple, soit on peut chercher à équilibrer le coût supporté par les deux concubins (mais cela suppose qu'il faudrait demander à la femme de relever la lunette de temps en temps après utilisation, ce qui n'a encore jamais été observé), ou enfin on peut essayer d'équilibrer les coûts individuels incrémentaux, c'est-à-dire le désagrément subi par chacun lié au passage à la vie en couple. L'auteur montre alors que dans ce cadre, en supposant qu'il urine deux fois plus souvent qu'il ne défèque, l'optimum sera environ atteint si l'homme laisse la lunette relevée une fois sur deux.