"Dans un monde longtemps figé, tel que l'était celui du vin, dont les hiérarchies paraissaient immuables, qui a connu une évolution très rapide ces trente dernières années, monde soumis à des lois contradictoires et subjectives, celles de l’esthétique bien sûr mais, surtout, celle du marché, comment prendre la mesure de tous ces changements, comment, pour dire les choses très rapidement, mettre tout le monde d’accord ? En désignant Robert Parker comme référent unique ! C’est ce qu’ont parfaitement compris les principaux acteurs de Bordeaux, et, à leur suite, les autres grands vignobles, à l’exception de la Bourgogne qui a résisté à l’attraction de Parker, à tel point d’ailleurs que, vexé, le gourou de Monkton n’y a guère mis les pieds.

Ainsi en va-t-il peut-être de toute grande idée : dès qu’elle connaît le succès, elle devient un système et finit par échapper à son créateur."

L’après Parker a commencé (chez Jacques Perrin, 11/12/2012)