N'empêche, je rale encore de ne pas avoir Eurosport, et d'avoir par conséquent raté la finale de l'US Open hier soir. Je ne sais pas si ça résulte d'un traitement habile des médias sportifs que je côtoie (l'Equipe, en fait, et encore, uniquement quand ca parle de tennis et/ou de rugby et/ou de sports mécaniques), mais j'ai fini par me persuader que ce type (je parle de Roger) était, enfin que dis-je, est, le génial croisement de McEnroe, d'Edberg, de Kuerten, de Mecir, de Sampras ... (1)

Pourquoi Mecir, se demanderont sans doute certains ? Parce que vous ne vous souvenez pas, ou n'avez pas vu, le premier set d'un match contre Lendl à Anvers (mais si, rappelez-vous, la raquette en diamants ...), premier set pendant lequel j'avais l'impression de voir jouer un extra-terrestre, en permanence à l'intérieur du court, ne ratant rien, et mettant le grand Ivan régulièrement à plusieurs mètres. Bon, le problème de Miroslav, c'est qu'il se rendormait généralement avant la fin du match. Le problème pour les adversaires de Roger, c'est qu'il semblerait que ce dernier joue de la sorte depuis 3 ans ...
Un tel mélange de décontraction (de nonchalance ?), de fulgurances, de capacité à changer de rythme, un tel coup d'oeil, forcément, ça peut agacer.
Oui, définitivement, ça m'agace de ne pas voir davantage de ses matchs.

(1) Manifestement, je ne suis pas le seul à le penser. Cf : http://rodgeur.blogspot.com/2005/09/citations-dautres-joueurs.html