Emprunté sur ceteris-paribus, qui le tirait lui-même de The Economist qui reprenait des données de l'ONS (oui, je le reconnais, ce n'est pas ce qu'on appelle de l'information de première main) :

En moyenne, donc, sur la période 1993-2002, le nombre de jours de travail perdus (de grève, donc) par an pour 1000 employés est de l'ordre de 75 dans l'hexagone, inférieur à celui de la Finlande ou du Danemark, trois fois plus faible que celui de l'Espagne, et c'est l'Islande qui emporte le pompon en surclassant largement tous ses adversaires.

Ne pas oublier comme le rappelle Emmanuel que les méthodes de comptage peuvent différer d'un pays à l'autre (exemple des Etats-Unis ne comptabilisant que les grèves impliquant plus de 1000 personnes), obligeant à prendre ces chiffres avec quelques pincettes.