Trois chercheurs français ont montré qu'une zone spécifique du cerveau (et plus précisément du lobe occipito-temporal gauche) était indispensable à la lecture. Un patient privé d'une partie de ce lobe était en effet obligé d'annoner les mots longs, alors que le temps de reconnaissance d'un mot ne dépend habituellement pas de sa longueur.
Les chercheurs ont en outre constaté que cette aire corticale est impliquée même lorsque les mots ne sont pas consciemment perçus, ce qui rejoint l'hypothèse faite depuis longtemps par les psychanalystes (mais contestée par les neurologues) que l'on est capable d'accéder inconsciemment au sens des mots. (Le Figaro Sciences)