• Vu la première partie du documentaire de Rotman sur Chirac hier soir. Dommage qu'il se soit (amha) trop concentré sur les luttes de pouvoir, aux dépens des convictions de l'homme Chirac, qu'on ne connait finalement pas beaucoup mieux. Mais c'est bien raconté, les interventions des différents protagonistes (de Probst, qui joue le rôle de sa vie, à Rocard, qu'on sent éprouver une tendresse certaine pour son ex-compagnon de jeunesse) arrivent à point, et quand on n'a pas la culture politique d'un Ceteris Paribus, on apprécie les anecdotes ...
  • Je ne connaissais pas les posters de Despair, que je viens de découvrir grâce à David qui en a traduit plusieurs
  • Via Tyler Cowen, un article sur le marronnier "la violence dans les films se concrétise-t-elle dans la rue ?". La flemme de lire les 40 pages pour le moment, mais les auteurs semblent surtout essayer d'observer des corrélations à très court terme (moins de 24 heures) entre la diffusion de tels films et les chiffres de criminalité. C'est sans doute parce que je ne suis pas psychopathe, mais j'ai l'impression que le cycle de digestion/maturation/assimilation(/régurgitation ?) de la violence ingérée visuellement pourrait p'têt être un peu plus lent ...
  • F1 : j'ai regardé un GP en entier sur toute la saison, et c'était le bon. Alonso champion, pour la deuxième année consécutive, grâce à une course d'attente à la deuxième place, loin derrière un Massa qui se baladait devant son public. Le grand acteur du GP est évidemment Michael Schumacher, pour sa chevauchée fantastique suite à sa crevaison au moment où il dépassait Fisichella en début de course. Je ne voudrais pas en rajouter une couche sur le malheureux pilote italien, mais il s'est encore sorti tout seul sous la pression, contrairement à un Raikkonen par exemple qui a résisté autrement plus vaillamment. Enfin bref, MS est à la retraite, Alonso risque de se mordre les doigts de son choix d'écurie, et le team Renault doit les croiser, les doigts, pour espérer refaire un coup avec Kovalainen. Dimanche, finale en motoGP.
  • Restos récemment testés : l'ami Marcel, dans le 15è, et le Mandalay, à Levallois. C'était le deuxième passage à l'ami Marcel, encore plus convaincant que le premier. Mention spéciale au dessert, déclinaison sur la pomme en trois textures : tatin, sorbet et chantilly de pommeau. Wunderbar ! Le Mandalay s'éloigne un peu plus du classicisme et lorgne carrément sur la world food. C'est bon, mais la cuisine y semble moins "fluide", ca parait plus forcé. Intéressant stick de foie gras en entrée (à peine cuit, enroulé dans une galette -sarrasin ?- croustillante), mais mal mis en valeur par la présentation. Filet de pageot et curry de légumes, RAS. Le dessert m'a permis de constater que si le chocolat (en quenelle) va bien avec la banane (caramélisée), et la banane avec le rhum (en pinacolada), la transitivité n'a pas forcément cours en cuisine : l'accord entre les trois laisse à désirer. 34 euros (hors pif) si ma mémoire est bonne, avec deux cuillers en amuse-bouche (une crème de saumon, l'autre ???), les mignardises et le shooter de rhum arrangé pour finir, c'est quand même un bon rapport q/p.