"It is time to let Mr. Putin know that we are looking hard into his soul, and we don’t like what we see." (New York Times, le 04/12/2006)
L'âme grise de Vladimir Poutine
lundi 4 décembre 2006. Lien permanent Politico
lundi 4 décembre 2006. Lien permanent Politico
"It is time to let Mr. Putin know that we are looking hard into his soul, and we don’t like what we see." (New York Times, le 04/12/2006)
3 réactions
1 De Krysztof von Murphy - 04/12/2006, 16:30
...Comme la plupart des dictateurs de pas mal de pays. Qu'a fait Poutine de pire que bien d'autres dont nous nous sommes accomodés pendant des années si nous ne les soutenons pas encore activement ou passivement ? Mon dieu, il aurait osé s'attaquer à un ancien espion sur le sol occidental, ce n'est pas comme s'il avait, disons, fait mener une guerre atroce contre une parti entière de son peuple :-\ (Non que j'ai la moindre sympathie pour le personnage, mais les hauts cris actuels me semblent bien hypocrites.)
2 De Eric C. - 05/12/2006, 11:33
Oui, évidemment qu'il existe sans doute aussi redoutable que Poutine dans bien d'autres endroits de la planète, je relevais la phrase surtout pour son style. Ceci dit, on ne peut nier que le peu d'effort de dissimulation qu'il semble y avoir autour de ces "accidents" (franchement, empoisonner un gus au polonium, faut quand même avoir envie de faire la une des journaux ...) laisse penser que ses auteurs (que Poutine en fasse partie ou pas) éprouvent un sentiment certain d'impunité. Même les Chinois font davantage en sorte de travailler avec la sourdine ...
Je trouve ça assez "inquiétant", dans un certain sens.
3 De Krysztof von Murphy - 07/12/2006, 16:32
Sentiment d'impunité ? Pas faux. Après tout, qui va déclarer la guerre à la Russie pour dézinguer Poutine ? Lequel a des arguments pour faire jouer la realpolitik (pétrole, implication dans le nucléaire iranien, frontière avec la Corée du Nord, et voir les dossiers chauds comme la Géorgie ou la Tchétchénie...).
Et il doit penser que les puissances occidentales, US en tête, ne l’attaqueront pas de front en soutenant ouvertement des mouvements démocratiques contre lui comme en Ukraine ou ailleurs Après tout, nous n’avons pas levé le doigt pour défendre les Tchétchènes (mais le joker "guerre contre le terrorisme est-il encore valable quand on assassine ses opposants à distance ?).