23 milliards de dollars partis en fumée à la bourse de Bangkok :

La Bourse de Bangkok a connu mardi sa chute la plus importante en 31 ans (-15%) après l'entrée en vigueur d'une nouvelle réglementation sur le contrôle de l'afflux des capitaux, qui vise à enrayer la hausse du baht, la monnaie thaïlandaise.

Les pertes de la journée au Stock Exchange of Thailand ont été chiffrées à une somme équivalente à 23 milliards de dollars.
(Le blog finance, le 20/12/2006)

Le salaire de certaines catégories d'agriculteurs repart à la hausse :

Le revenu net des entreprises agricoles par actif (hors inflation) devrait augmenter de 15 % en 2006, selon les comptes prévisionnels de l'agriculture publiés par l'Insee, mercredi 20 décembre. Un rebond qui s'explique principalement par la hausse des prix agricoles sur le marché mondial.

Il s'agit là de la première hausse depuis 1998, après des baisses de 4,8 % en 1999, de 2,9 % en 2000, de 0,6 % en 2001, de 3,9 % en 2002, de 3,1 % en 2003, de 3,6 % en 2004 et enfin et surtout, de 13 % en 2005, une année noire. Les agriculteurs retrouvent donc seulement les niveaux de 2004.

"Le revenu net moyen d'une entreprise agricole par actif non salarié (inflation comprise) s'élève à 22 500 euros en 2006, contre 19 300 en 2005 et 22 200 en 2004", précise Eliane Le Rey, du service statistique du ministère de l'agriculture.

Presque toutes les filières sont concernées par l'embellie. La hausse est particulièrement marquée pour les grandes cultures (+ 34 % pour les exploitations céréalières), pour l'arboriculture fruitière (+ 34 %) et le maraîchage (+ 18 %).

Les élevages ovins (- 2 %) font cependant exception, avec les exploitations viticoles. "Après une baisse de plus de 50 % en 2005, le revenu des viticulteurs reculerait encore en 2006 : de 34 % en viticulture courante et de 10 % en viticulture d'appellation", note Agreste primeur, publication du service statistique du ministère. En bref, la crise se poursuit.
(Le Monde, le 21/12/2006)

Petit bonus pour le PDG de Goldman Sachs :

Entre multi-millionnaires, les patrons de Morgan Stanley et Goldman Sachs auront sans doute beaucoup à partager cette année sur les mérites des envolées des fusions/acquisitions. Le premier, John Mack, a touché 40 millions de dollars de « bonus » pour l'exercice 2006 et le second, Lloyd Blankfein, plus de 53 millions, alors même qu'il n'est arrivé à ce poste qu'en milieu d'année. A ce titre, le PDG de Goldman Sachs, la première banque d'affaires au monde, devient le dirigeant le plus récompensé de Wall-Street. Sa prime, indexée sur le montant des commissions perçues lors des fusions, se décompose en trois volets : 27,3 millions en cash, 15,7 millions en titres de la banque et 10,5 millions de stock-options.
(L'Expansion, le 20/12/2006)

Il n'est pas le seul à se réjouir :

L'année 2006 restera dans les annales à Wall Street. La prospérité insolente de la fin du siècle dernier, au moment de la bulle Internet, a été dépassée. Jamais les grandes banques d'investissement américaines n'auront gagné autant d'argent et leurs heureux employés touché autant de bonus : plus de 622 000 dollars (475 000 euros) en moyenne pour les 26 467 salariés de Goldman Sachs par exemple.

Plus discrète qu'à la fin des années 1990, la finance locale nage dans l'euphorie. Après six mois de hausse, l'indice Dow Jones de la Bourse de New York ne cesse d'atteindre de nouveaux sommets historiques - au-delà des 12 000 points - et le volume des fusions-acquisitions a battu le record de l'année 2000, avec un total de transactions de plus de 3 460 milliards de dollars (2 777 milliards d'euros).

Les 170 000 banquiers et autres courtiers qui travaillent dans les cinq grandes banques d'investissement new-yorkaises devraient recevoir environ 36 milliards de dollars de bonus, soit 30 % de plus que l'an dernier.
(Le Monde, le 18/12/2006)