Fini le Théorème du Perroquet, de Denis Guedj. Deux extraits ici et ici, pour jauger le style gentiment naïf (l'auteur s'est assuré de pouvoir viser large, question tranche d'âge), et quelques commentaires . Un ancien prof de maths s'emballe contre le manque de rigueur du livre, mais rate, amha, l'essentiel. Ce n'est pas un ouvrage de vulgarisation, mais plutôt une mise en contexte (historique) des maths. De ce point de vue, l'objectif est atteint en ce qui me concerne : ça m'a redonné envie de lire deux/trois choses sur l'histoire de la science mathématique et des hommes qui l'ont faite. Mais je suis surpris que ce livre ait été un best-seller. Long (650 pages) et inégalement intéressant, je doute qu'il pousse un ado à se passionner pour les maths, ou qu'un adulte ayant coupé les ponts avec ses souvenirs de lycée n'ait pas tendance à zapper les passages non purement littéraires, le reste étant alors un peu léger pour le tenir en haleine de bout en bout.