Dans la série Oui-Oui découvre la presse cinématographique, je viens d'acheter (pas y'a deux minutes non plus, c'était avant-hier, me pardonnerez le raccourci, vu qu'il y a deux minutes j'étais sur le trône) le numéro 3 de la revue Brazil2. Brazil, pour moi, c'était le film de Gilliam. Apparemment ca a aussi été une revue sur le cinéma, qui eut disparu, mais qui fait son retour en kiosque.
Indépendant (pas une page de pub), iconoclaste, pas langue de bois pour un sou. Le sous-titre de la revue revendique être pour un "cinéma sans concession($)". Disons que ça change du ton de Studio ...
Extrait du calendrier de l'année 2008 : (avec les sorties des films de Sean Penn, Ang Lee, des frères Coen et de Tim Burton) "le mois de janvier acquiert ainsi un parfum cinématographique délicieusement hype et trendy, tout en gardant un côté populaire de bon aloi. Sortir une grosse comédie franchouille au milieu de ce chatoiement de culture reviendrait donc à lâcher une caisse pendant un aria de Bach et la concurrence préfère montrer Dante 01 de Marc Caro et le dernier Ken Loach ... Tandis que le gros cousin un peu bruyant et un peu con, Astérix aux Jeux Olympiques, est repoussé au 30."

Voilà, c'est comme ça pendant 100 pages, avec quelques interviews pas toujours complaisantes, beaucoup de critiques de sorties récentes et de DVD, et pour les fans un long portrait de chacun des six membres des Monty Python (exercice : essayer de retrouver leurs noms - sans fouiller sur le net ...).