Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Un jour je courirai moins
Jusqu'au jour où je ne courirai plus

Je ne sais pas si Bashung parlait de ce jour là, mais le fait est que depuis samedi il semble manquer à beaucoup de monde. Je n'ai jamais été fan de Bashung, ni non-fan en fait, disons qu'il ne faisait pas partie de mon univers musical. Je dois pouvoir compter sur les doigts des deux mains le nombre de chansons que j'apprécie particulièrement (ce qui signifie chez moi "avoir envie d'écouter plusieurs fois d'affilée"), peut-être simplement parce que je connais très peu ses albums.

Bashung, comme Gainsbourg ou Thiefaine, sont trois auteurs-compositeurs-interprètes incontournables de la scène musicale française dont la musique ne m'a jamais accroché. La faute sans doute à une culture musicale qui s'est surtout construite sur ce qui se faisait à l'extérieur de l'hexagone dans les années 70, les vinyls des Doors, des Floyd, d'Hendrix et de blues occupant l'essentiel de la musicothèque familiale. Mais de chanson française dans mes oreilles au début des années 80, point, à l'exception des quelques cassettes de Nougaro que ma môman écoutait avec délectation dans la voiture.

Difficile de parler de musique sans écouter un petit morceau ... qui ne sera pas de Bashung : ''Annie Mae'', par John Lee Hooker.