Techno-Science nous apprend qu'en 1959 une Caravelle a réalisé le plus long vol plané effectué par un avion de ligne.
Données du billet :
- top départ au-dessus de Paris, altitude 13200m, vitesse 660 km/h.
- top fin à la verticale de Dijon, 265 kms et 46 minutes plus loin, altitude 1600m.

L'article affirme que l'avion perd entre 200 et 300m par minute. Sur le début de son vol, avec une vitesse initiale de 660 km/h soit 11 km/minute, même l'hypothèse haute semble peu probable. Une perte d'altitude de 300m conduirait en effet à une finesse de 36, soit mieux que ce dont étaient capables (d'après Wikipedia) les planeurs de compétition de la même période.
Si l'on raisonne sur l'intégralité du vol la perte d'altitude est de 11600m pour 265 kms parcourus, ce qui donne une finesse de près de 23 qui est déjà remarquable, d'autant plus qu'il s'agit d'une valeur moyenne. La perte d'altitude dans les premiers instants du vol était donc plus probablement d'environ 500 mètres par minute ...

Il serait également intéressant de connaitre l'évolution de la vitesse (horizontale) tout au long du vol, l'hypothèse d'une décélération constante étant peu plausible (660 km/h de vitesse initiale, 350 km/h de vitesse moyenne ....), ainsi que l'allure de la trajectoire choisie par les pilotes. Etait-elle proche d'une brachistochrone ? (cf. la question que je pose en commentaire à El Jj, afin de savoir comment la trajectoire optimale évolue lorsqu'on ajoute du frottement visqueux ...).

PS : évidemment Dr Goulu a déjà écrit des choses sur un sujet comparable.