"De mémoire de quadragénaire, il me semble, qu’à aucun moment dans le cursus éducatif français, je n’ai été confronté à la prise de parole en public. Pire, je n’ai aucun souvenir de cours de rhétorique ni même d’organisation de débats pendant mes études. Or, et ce fut une découverte lumineuse, les jeunes élèves américains sont tous habitués depuis leurs premières années de classes à prendre la parole en public. En effet, des sessions de “Show and Tell”, littéralement “Montrer et Raconter”, imposent à tous les élèves américains de prendre la parole régulièrement devant leurs camarades de classe pour présenter un objet quelconque leur appartenant. L’idée est d’acquérir les reflexes permettant de captiver une audience, tenir un discours, susciter de l’émotion et transmettre un message…

Le système éducatif français actuel ne semble pas attacher d’importance à l’éloquence et à la rhétorique. Or, lorsque nous nous retrouvons dans le monde professionnel, savoir passer un message à l’oral et être persuasif lors d’une présentation est primordial dans un grand nombre de métier"

(Pourquoi les americains sont-ils beaucoup plus forts que les français pour prendre la parole en public ?, Mikiane.com, 13/01/2012)

Ce n'est pas moi qui dirai le contraire, alors que je viens de me découvrir, à presque chaque prise de parole "en public", un symptôme semblable au "syndrôme de Saint-André" (c), du nom du nouveau sélectionneur du XV de France dont on dirait parfois qu'il va se mettre à pleurer lorsqu'il se retrouve devant un micro.