Ca vole haut, chez Forbes ... L'article a évidemment, sur le fond, l'intéret de poser de bonnes questions. Sur la limite entre commentaire et diffamation, sur l'importance de quelques blogueurs influents (importance d'autant plus considérable que le nombre de blogs augmente, noyant le contributeur anonyme dans la masse, ne laissant émerger que quelques barons des blogosphères de chaque pays), sur la nécessaire prise de recul par rapport à ce qu'on peut "lire sur le net", sur les intérets cachés qui peuvent lier un blogueur à une société, ou à ses concurrents. Mais il serait bon que Daniel Lyons, l'auteur de ces articles, s'interroge sur la différence entre blogs et presse, sur chacun des points que je viens de citer.
Qu'il réalise que la presse souffre exactement des mêmes maux avec un effet de levier considérable compte tenu des audiences respectives (combien de lecteurs de Forbes pour un lecteur de blog, meme populaire ? ), et que sa dépendance financière n'est en aucun cas un gage de crédibilité et d'indépendance.
Le blogueur, ennemi public numéro 1 ?
mercredi 2 novembre 2005. Lien permanent Blogo
Découvert grace à ce billet de Tristan Nitot l'article assez incroyable du magazine Forbes intitulé Fighting back. Faisant suite à un premier (cf. Attack of the blogs) tir au canon de 105 mm sur les blogs qui, de journaux intimes sans danger sont devenus l'outil ultime pour le dénigrement de marques, les attaques personnelles ou encore l'extrémisme politique (un peu comme le net il y a quelques années, on ne change pas une formule qui gagne), ce deuxième article liste les moyens envisageables pour contrecarrer l'influence des blogs sur l'opinion publique, notamment en ce qui concerne le danger potentiel que peut constituer un billet négatif sur un produit pour la société qui l'a commercialisé.
une réaction
1 De adam kesher - 10/11/2005, 00:00
Tout à fait d'accord, la prise de recul est tout aussi nécessaire sur la presse traditionnelle et l'actionnariat des groupes de presse + la dépendance aux annonceurs pose de vraies questions. Forbes est sans doute un exemple extrême mais on nage en plein dans la propagande.