Il y est recommandé de s'attirer les faveurs des blogueurs les plus influents, si besoin à grand renfort de monnaies sonnantes et trébuchantes. De contre-attaquer, en n'hésitant pas à jouer aux fouille-merde pour discréditer l'auteur du billet critique. De poursuivre le dangereux blogueur en justice pour diffamation ...

Ca vole haut, chez Forbes ... L'article a évidemment, sur le fond, l'intéret de poser de bonnes questions. Sur la limite entre commentaire et diffamation, sur l'importance de quelques blogueurs influents (importance d'autant plus considérable que le nombre de blogs augmente, noyant le contributeur anonyme dans la masse, ne laissant émerger que quelques barons des blogosphères de chaque pays), sur la nécessaire prise de recul par rapport à ce qu'on peut "lire sur le net", sur les intérets cachés qui peuvent lier un blogueur à une société, ou à ses concurrents. Mais il serait bon que Daniel Lyons, l'auteur de ces articles, s'interroge sur la différence entre blogs et presse, sur chacun des points que je viens de citer.
Qu'il réalise que la presse souffre exactement des mêmes maux avec un effet de levier considérable compte tenu des audiences respectives (combien de lecteurs de Forbes pour un lecteur de blog, meme populaire ? ), et que sa dépendance financière n'est en aucun cas un gage de crédibilité et d'indépendance.