Par Eric Cabrol,
jeudi 3 novembre 2005.
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Rigolo
La perle de la semaine à une journaliste d'Inter ce matin, à propos de l'inévitable grippe aérienne. Avionique. Aviaire. Valaaa, calme. Donc, disais-je, une première affirmation, qui se veut plutôt rassurante : "d'après un sondage ipsos/bull/bva/le point (rayez les mentions inutiles) 2/3 des francais n'ont pas peur de la grippe aviaire". Ma foi, tant mieux. Mais, ajoute-t-elle immédiatement, "la situation n'est pourtant pas si simple parce que les ventes de volailles sur les marchés ont diminué de 35%", sur un ton étonné, comme s'il y avait là une contradiction flagrante.
Pourtant, enfin je veux pas avoir l'air mesquin, mais si 2/3 des francais n'en ont pas peur, c'est que le tiers restant a la pétoche, lui, hein ? Non ? Y'avait une case "pas d'avis" ? (Je sais pas, je ne suis jamais sondé, mais si on me demande si j'ai peur des araignées, je réponds soit oui soit non, pas "je sais pas" ...). Bon, techniquement, c'est vrai, un tiers c'est pas tout à fait 35%. Mais j'ai l'impression que son étonnement ne provenait pas de cette erreur d'arrondi ...
Pour la peine, une illustration du principe de précaution :
