WRC :
Loeb remporte 10 des 16 épreuves du championnat, et fait notamment le grand chelem en Corse où il ne laisse aucune spéciale à ses adversaires. L'année est marquée par le décès de Michael Park, copilote de Markko Martin, lors de la manche anglaise du championnat. Gronholm, coéquipier de Martin chez Peugeot, et alors seul concurrent de Loeb pour la course au titre, se retire juste après l'accident. Loeb, en tête depuis le début du rallye, refuse d'être sacré dans ces conditions et laisse la victoire à Solberg, reportant son sacre au rallye suivant.
La domination de l'ensemble formé par Loeb, Citroen et Michelin est sans partage, faisant penser aux plus efficaces moments des Schumacher-Ferrari-Bridgestone. L'harmonie semble totale, le pilote ne fait aucune faute, et les adversaires avouent ne même pas pouvoir songer à autre chose que la deuxième place.
F1 :
championnats pilote et constructeur pour la paire Alonso-Renault, devant le duo Raikkonen-McLaren. Superbe début de saison pour l'écurie tricolore, qui domine la concurrence lors des quatre premiers GP. Puis McLaren reprend le dessus en termes de performances pures, mais souffre de problèmes de fiabilité qui permettent à Alonso de jouer aux épiciers. Celui-ci domine cependant outrageusement son coéquipier Fisichella, nettement moins rapide que Trulli qui avait été remercié avant même la fin de saison par Renault l'année précédente, permettant à Villeneuve d'assurer un intérim peu concluant.
Champ Car :
Sebastien Bourdais est titré pour la deuxième année d'affilée. Cela ne lui ouvre pourtant toujours aucune porte en F1.