15h, Roissy-CDG : clientèle assez mixte pour un lundi après-midi, y'a sans doute des italiens qui ont pris un long week-end.
17h, aeroporto da Milano-Linate. Un SUV Fiat with four wheel drive ? Ils font ça ? Ah, oui, ça s'appelle une Sedici. Connaissais la version desmo à 55k€ de chez Ducati, mà, pas celle-là.
19h : Grand Hotel del Parco, Stezzano. T'as vu le prix des chambres ? Ouais, 380€. Ils nous avaient pas dit 90 ? Si, faudra demander confirmation à l'accueil quand même. Ca c'est du tarif négocié !
20h : Bergamo, ristorante Da Mimmo. Antipasti, primi piatti e secondi piatti, évidemment, avec un très bon Barbaresco Traversa 2003 de Sori Ciabot. 36€ sur table, impensable de trouver un vin pareil à ce prix en France ...
23h : mini-balade digestive dans la citta alta, de bien belles vieilles pierres qui m'ont fait regretter de ne pas avoir emmené le D80.
09h10 : arrivée au Kilometro Rosso, qui porte la prestigieuse signature de Jean Nouvel. Exposition d'étriers dans l'entrée, avec celui du Cayenne, qui semble être à l'échelle 2, au premier plan. Aston, Ferrari, Lambo, Porsche, AMG ... Evidemment, la liste des clients impressionne. Désolés, nous on ne fait que des Clio et des Megane.
09h50 : bon, alors, Alberto, tu nous expliques pourquoi il est pas faisable là, le rayon de 11 ? Mà, (en anglais, avec l'accent italien), c'est pas qu'il est pas fesabile, disons que, il faut faire plusieurs passes, c'est l'usinage du moule qui pose problèma, pas la pièce elle-même, il vaudrait mieux utiliser une même fraise pour faire tous les rayons. Bon, donc c'est faisable alors, c'est juste un peu plus compliqué. On en fait combien des moules ? Deux ? Ehh, va bene.
12h30 : antipasti, primi piatti, secondi piatti ...
14h : dolce, caffè (senza grappa)
15h30 : quelle misère ces documents qualité. Heureusement que c'est pas mon boulot, ça .
17h : Milano-Linate. Clientèle d'affaire exclusivement, cette fois. Controlli di sicurezza. Pfff ...
19h : pas terrible, la barquette repas, c'est moins bon que la cuisine italienne. Bon, on va continuer à lire les aventures de Jérome K. dans le Monde ...
21h : retour maison. "Quoi, t'as rien ramené ? Même pas une bouteille de Barolo ?"
Io parlerò italiano
mardi 29 janvier 2008. Lien permanent Pro
5 réactions
1 De Le Philo - 30/01/2008, 12:50
Ah ... bin mon cochon; pour un rayon de 11 dans deux pauvres moules,il a bien pris,le bilan carbone !
Vé ! Par contre, c'est sûr qu'en visioconf les antipasti c'est pas vraiment le top. ;-)
2 De good_boy - 30/01/2008, 13:25
Mais, pourquoi des étriers spécifiques ? Ceux du catalogue ils vont pas ?
(Dieu que ça me manque la ferraille, même si la banque c'est assez fun ces jours-cis...)
3 De Eric - 30/01/2008, 18:52
@Philo,
Je ne te le fais pas dire ... C'est un peu désespérant de devoir se déplacer pour obtenir une réponse positive en quelques minutes, alors qu'on avait eu la version "non è possibile" quelques jours auparavant par téléphone. Je ne sais pas si on aurait eu le même résultat en visio (le pb ne se pose pas, on n'est pas équipés pour - enfin pas avec l'extérieur), faut croire que la présence sur place aide encore à faire passer le message (pourtant on n'avait pas l'air méchants ...). On dira que se préoccuper du bilan carbone pour un constructeur qui sort des voitures à 200g CO2 au kil serait de toute façon presque hypocrite ... ;-/
@good_boy,
Ce n'est pas pour les étriers qu'on s'était déplacés, mais pour la pièce dont je parlais il y a quelques jours ...
4 De Krysztof von Murphy - 30/01/2008, 22:08
À propos de la réflexion finale : il est vrai que quand on va quelques heures loin, on a rarement le temps de fouiller les coins touristiques pour ramener quelque chose ; ou alors ça vient de l'aéroport.
Je remarque que tes patrons sont plus généreux que les miens pour les notes de frais...
5 De Eric - 30/01/2008, 22:56
Effectivement, pour l'instant il n'y a pas encore de pression trop sensible sur ce genre de dépenses (contrairement à nos fournisseurs du jour, qui lorsqu'ils sont amenés à voyager sont obligés de prendre des vols low-cost, et donc de se poser à Beauvais quand ils viennent sur Paris ; vu leur taux horaire, je ne sais pas si c'est un bon calcul ...). Mes deux acolytes du voyage ne sont pas prestas, et mon patron est généreux uniquement parce qu'il refacture ces dépenses à mon client ...