• "Can airports calm the nerves ?", demande le NYT :

"...passengers (are) getting to airports earlier and spending more time there, so there is a new market"

Un nouveau marché pour le train, oui ... Le transport de voyageurs par le rail est peut-être réduit à la portion congrue outre-Atlantique, mais en France j'en connais qui préfèrent prendre le TGV plutôt que l'avion même pour des Paris-Nice. 5h contre 1h15 en théorie, quasi match nul dans la pratique selon la localisation exacte des points de départ et d'arrivée. Accessoirement, la SNCF ne considère pas encore systématiquement ses voyageurs comme des terroristes potentiels.

  • à propos de Jérome K. et Daniel B. : deux billets d'Alexandre Delaigue, sur deux blogs distincts. Certains pensent que la fraude ne peut être l'acte d'un trader isolé (le complot ! le complot !), mais les avis contraires semblent plus nombreux (cf. ce billet de Duo&Co, ou encore ce commentaire sur le blog d'Etienne Wasmer). En tout état de cause, certains analystes remercient Kerviel d'avoir indirectement poussé la Fed à baisser ses taux de manière inattendue, évitant peut-être un krach de plus grande ampleur (dedefensa). Petit rappel pour ceux qui n'ont pas vu le film : une version pour les nuls (même moi j'y ai compris quelque chose), une autre pour les spécialistes.


  • les brasseurs sont jaloux des vignerons. Ils vendent eux aussi une boisson issue de fermentation alcoolique, mais les meilleures bières ne sont que 2 à 3 fois plus chères que celles de consommation courante, alors que le rapport de prix entre un vin prestigieux et un vin de tous les jours peut dépasser 100. L'évolution du prix des vins ces dix dernières années est directement liée à l'existence d'une forte demande. Peut-on inverser la causalité et provoquer la demande en fixant ab initio un prix élevé ? C'est ce qu'espère Carlsberg (via Thym Citron). Arriveront-ils à en faire l'élément déclencheur de la création d'un marché de la bière de prestige ? Il faudra pour cela qu'ils soient suivis par d'autres brasseurs ...


  • dopage : deux billets, encore d'un même auteur, invité sur le blog de Freakonomics. Le premier, de juillet dernier, expliquait pourquoi la légalisation du dopage n'est selon lui pas une solution viable. Le second article, plus récent, vante les mérites du suivi longitudinal. Je pensais, comme le troisième commentateur, que cela risquait d'inciter les sportifs à se doper encore plus tôt, et de manière continue. Lindsey répond à cette objection dans le commentaire n.13.