Je profite de l'occasion pour étrenner une nouvelle rubrique astro, consacrée aux prévisions en tout genre, et y recaser certains billets. On appréciera, dans ce deuxième lien, ce qu'il est advenu de la crise franco-américaine prévue par dedefensa dans les six mois suivant l'élection de N. Sarkozy. On va donc leur redonner une chance, en relevant leurs écrits du 17 mai concernant le futur pétrolier proche :
"Les prévisions concernant le prix du pétrole ont de la peine à suivre le rythme d’augmentation de la chose. L’annonce par Goldman-Sachs d’un baril à $200 pour très bientôt ne surprend plus personne et ne soulève aucune contestation. Il faut se rappeler avec quel scepticisme, quelle avalanche d’ironies diverses, avaient été considérées, dans les premiers mois de 2005, les prévisions jugées “catastrophiques” de certains experts. Ainsi en fut-il d’une prévision de deux experts français selon lesquels un baril à $380 ne serait pas impossible en 2015. Aujourd’hui, cette prévision apparaitrait modeste, voire irréaliste.
$380 le baril en 2015, est-ce possible ? C’est non seulement possible mais c’est probable et c’est probablement dépassé, et cela paraîtra sans doute, lorsque nous serons en 2015, si nous sommes encore là, comme bien timoré."
3 réactions
1 De Vicnent - 29/05/2008, 12:06
je ne peux m'empêcher une remarque :
Et si le pétrole n'atteignait jamais 380 $ pour la simple et bonne raison qu'à ce prix, plus aucune entreprise n'en achéterait car plus aucun particulier ne serait prêt à mettre de l'essence pour 4 euros le litre ou se chauffer au fioul pour 100 euros par jour etc...
2 De Eric - 29/05/2008, 14:45
Ce qui est certain, c'est qu'à terme, le pétrole ne vaudra plus rien, ou presque. Lorsque les ressources résiduelles seront proches du néant, que les solutions alternatives se seront développées, la demande se tarira d'elle-même. Aujourd'hui le poil de mammouth ne vaut plus rien, parce qu'il n'y a plus de mammouth, donc personne n'envisage de s'en servir pour confectionner des p'tites laines :)
Mais vu que le prix du baril est actuellement une fonction croissante du temps, avant de revenir à ce minimum absolu qu'est zéro il passera par définition par un maximum (sous les hypothèses de continuité qui vont bien). Ce maximum est-il inférieur à 380 $ ? J'en doute. En supposant que la folie de ces derniers mois perdure, la demande sera toujours forte et personne n'aura eu le temps de se retourner avant d'arriver à ce niveau.
Personnellement, à 4 euros le litre je pense que j'irai toujours au taf en bécane, au moins les jours de beau temps :) En tout cas je continuerai à faire des balades, c'est sûr ...
PS : lire "Spleen motard 2003" et "Délire sur la NC 2037" sur cette page
3 De BB - 30/05/2008, 11:52
D'après un certain Carlos, qui citait d'autres sources que j'ai oublié, il y aura environ 3 milliards de bagnole en 2050, qui ne rouleront plus au pétrole, ouf.
Mais bon en extrapolant quelques courbes amusantes de vente de véhicules d'ici 2012/2013 sur les grands marchés (USA, Japon, Europe, Inde, Chine) on arrive à des trucs vite désagréables pour nos porte-monnaies.