En attendant que le trois-cylindres rose de naissance britannique soit débarrassé de son souci électrique[1], je roule sur la 1200RT de beau-papa[2], qui, chose étonnante pour un flat BM, a le mérite de démarrer tous les jours sans poser de problème. A 8000 kms les ignorants me répondront que c'est la moindre des choses, mais on en connait qui n'ont pas cette chance ...

La RT dispose d'un indicateur d'autonomie restante, formulé en kilomètres, qui donne une apparence de précision pouvant conduire[3] à prendre quelques risques. C'est ainsi que j'ai fait le plein ce midi alors qu'il n'affichait plus que 5 kms d'autonomie, soit, vu la consommation (modérée) du bestiau, grosso modo un quart de litre. NB : j'étais bien toujours en train de rouler, et non de pousser.

N'ayant par la suite réussi à mettre que 24.93 litres de SP95 dans un réservoir pouvant d'après la fiche constructeur en contenir 27, il est clair que cet instrument de mesure là offre comme un tachymètre une marge d'erreur évitant toute mauvaise surprise au conducteur.


Concernant le sujet évoqué l'autre jour, j'ai fini par trouver quelques informations[4] concernant la marge d'erreur dont bénéficie un conducteur dont l'alcoolémie est contrôlée par les forces de l'ordre. Le décret n° 85-1519 du 31 décembre 1985 réglementant la catégorie d'instruments destinés à mesurer la concentration d'alcool dans l'air expiré stipule, dans l'article 3, que l'erreur maximale tolérée sur la mesure est de :

  • 0.032 mg/l pour toute concentration inférieure à 0.40 mg/l
  • 8% pour toute concentration comprise entre 0.40 et 1 mg/l

Les seuils "implicites" d'alcoolémie sont donc de 0.28 mg/l pour échapper à la contravention, et de 0.43 mg/l pour le délit.

Notes

[1] deux mois de délai pour un alternateur, achetez Triumph qu'ils disaient

[2] l'expression demeure-t-elle valable quand on n'est que pacsé, et non marié ?

[3] une RT ça ne se pilote pas monsieur, non, ça se conduit

[4] bien moins médiatisées que celles relatives aux radars