"C'est le troisième film que je fais avec Kervern et Delépine et je les titille toujours en les appelant les « bobos révoltés ». Ils ont gardé des idéaux, ils y croient encore, mais en même temps, ils se préoccupent de savoir sur combien de copies leur film va sortir, ils voulaient aller à Cannes et ils auraient aimé y être en compétition. C'est pas facile d'être révolté et cohérent ! Moi j'assume le fait de ne croire à aucun combat. Kervern et Delépine me considèrent sans doute comme un garçon cynique et détaché, mais quand je vois leur film, j'ai l'impression d'avoir gardé plus d'illusions qu'eux."

(B. Poelvoorde, telerama.fr, 09/06/2012)